Les tendances 2025 qui pourraient bien bousculer votre entreprise

En tant qu’entrepreneur, il devient à la fois de plus en plus facile et de plus en plus épuisant de rester au fait des tendances du marché. Ce phénomène s’explique à la fois par la surabondance de contenu et par les évolutions rapides subies par notre environnement, devenu volatile et incertain : ce qui était vrai hier ne l’est plus forcément aujourd’hui et le sera encore plus hypothétiquement demain.

Bien sûr, il n’est en rien obligatoire de suivre les tendances et de réaliser une veille constante. Parfois, se focaliser sur l’exécution qualitative de son produit ou de son service suffit à faire d’une entreprise une réussite. Pour autant, il est parfois salutaire de réaliser certains virages pour ne pas de retrouver tout à coup dépassé et obsolète.

Sans prétendre à la moindre exhaustivité, j’attire dans cet article votre regard sur quelques tendances qui redessinent d’ores et déjà le monde entrepreneurial et qui impactent de nombreux secteurs d’activité. Si vous ne vous sentez pas concerné par l’exemple que je partage, vous verrez que souvent, une analogie est néanmoins possible : comment de tels mécanismes s’appliqueraient dans votre propre secteur ? C’est en adoptant ce mode de réflexion que vous aboutirez à de véritables innovations ; pas nécessairement de la haute-technologie, entendons-nous bien sur le terme : j’envisage l’innovation comme tout changement majeur de règle dans un secteur, que ce soit d’un point de vue technique, technologique, humain, social, sociétal ou environnemental.

Si certaines de ces tendances sont déjà bien connues, elles n’ont pas encore nécessairement révélé tout leur potentiel ; d’autres, encore discrètes, pourraient par ailleurs constituer des éléments de différenciation stratégiques dans le futur.

J’espère que ces suggestions seront autant de sources d’inspiration et de réflexion pour affiner votre vision pour les années à venir.

Les tendances incontournables

Ces tendances sont déjà en marche et semblent incontournables pour tout entrepreneur qui souhaite rester compétitif dans les années à venir.

La transition vers un business plus durable et éthique

• Pourquoi c’est incontournable : Les préoccupations environnementales et sociales ne cessent de croître. Les consommateurs deviennent de plus en plus exigeants sur les pratiques des entreprises et les législations en matière d’écologie vont se multiplier. Et surtout… c’est la meilleure manière de préserver notre planète et de garantir des conditions de vie agréables aux générations futures.
• Opportunité pour les entrepreneurs : Adopter une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et intégrer la durabilité dans votre modèle d’affaires peut non seulement renforcer la fidélité de vos clients, mais aussi améliorer votre efficacité opérationnelle et ouvrir de nouvelles niches de marché. Si la préservation de l’environnement fait partie de vos préoccupations personnelles, cette démarche vous apportera en outre sérénité et alignement et donnera du sens à votre projet.
• Exemple concret : Les entreprises qui proposent des produits fabriqués à partir de matériaux recyclés connaissent un succès croissant et les circuits de réemploi se multiplient, par exemple dans l’univers textile (friperies) ou alimentaire (objets design en coquilles d’huître). Même si votre coeur de métier n’est pas de proposer une solution à la pollution, au déclin de la biodiversité ou au dérèglement climatique, chacune de vos décisions peut se faire après avoir analysé son impact, positif ou négatif, d’un point de vue environnemental.
• Limites : Les entreprises qui n’envisagent l’approche RSE que d’un point de vue marketing se voient vite démasquées et l’effet peut dans ce cas être contre-productif. Un engagement authentique et cohérent s’impose… Malgré sa communication en matière de protection de l’environnement, Starbucks a récemment été taxé de greenwashing, lorsque le grand public a découvert que son nouveau PDG Brian Niccol réalisait des allers-retours hebdomadaires en jet privé entre son domicile, situé en Californie, et le siège de l’entreprise, basé à Seattle. La confiance est longue à acquérir et rapide à perdre.

L’essor de l’intelligence artificielle et de l’automatisation

• Pourquoi c’est incontournable : L’IA et l’automatisation sont en train de transformer les processus d’affaires, de la gestion des stocks à l’assistance client, en passant par la création de contenu et la prise de décisions stratégiques. Quel que soit votre métier, l’IA aura certainement un impact et il s’agit d’étudier ce qu’elle pourrait générer comme modifications de modèle (remplacement gratuit d’une partie de vos offres payantes) ou comme opportunité (automatisation d’une partie de vos tâches à faible valeur ajoutée pour vous concentrer sur les actions à forte valeur ajoutée).
• Opportunité pour les entrepreneurs : Utiliser des solutions d’automatisation ou l’IA pour optimiser les opérations, rechercher et structurer des idées ou personnaliser l’expérience client peut permettre de gagner un temps précieux et de réduire les coûts.
• Exemple concret : Les outils d’automatisation des ventes, comme HubSpot ou Zapier, permettent de personnaliser les campagnes marketing tout en économisant du temps. ChatGPT est un excellent partenaire de brainstorming lorsque vous souhaitez réfléchir à une thématique complexe et aboutir à une vision structurée du sujet.
• Limites : Mal maîtriser l’automatisation ou l’IA et l’utiliser à mauvais escient peut produire des effets délétères. S’agissant de relation client, les échanges automatisés, s’ils sont standardisés et ne correspondent pas au niveau d’exigence et de personnalisation attendu, conduiront à une insatisfaction et à une défiance qui risquent d’entraîner une perte de clientèle. Seuls les processus réellement maîtrisés doivent être mis en oeuvre et faire l’objet d’un suivi rigoureux pour en mesurer les conséquences. Enfin, utiliser ChatGPT demande de s’être familiarisé avec son fonctionnement pour en tirer le meilleur parti en un temps raisonnable : il faut pour cela savoir rédiger un prompt de qualité et aborder l’outil dans une logique itérative.

L’émergence de l’économie des créateurs

• Pourquoi c’est incontournable : La création de contenu devient un modèle économique à part entière. Les créateurs de contenu, influenceurs, formateurs et experts deviennent des moteurs de croissance pour de nombreuses marques et entreprises.
• Opportunité pour les entrepreneurs : Collaborer avec des créateurs de contenu peut vous aider à promouvoir votre marque. Vous pouvez également intégrer ces pratiques de création de contenu à votre propre stratégie (webinaires, formations en ligne, etc.).
• Exemple concret : De petites entreprises de mode ou de décoration ont réussi à se positionner sur des plateformes comme TikTok ou Instagram en collaborant avec des influenceurs, ce qui a démultiplié leurs ventes.
• Limites : Lorsqu’une entreprise dispose d’un marché local ancré dans un lieu physique (boutique, atelier…), la création de contenu engendre un coût en temps, en énergie et parfois en argent, parfois disproportionné. D’autres outils peuvent s’avérer plus stratégiques pour ces activités, comme l’emplacement du lieu de vente, l’enseigne et le panneautage, le réseau et les outils de publicité locaux (association de commerçants, participation aux événements festifs, journal municipal, affichage, articles de presse…). Une fiche d’établissement Google peut parfois remplacer avantageusement la multiplication de comptes sur les réseaux sociaux ou le maintien d’un site Internet.

Le développement des espaces de travail hybrides et flexibles

• Pourquoi c’est incontournable : Tout converge pour faire des espaces de travail collaboratifs des lieux d’avenir. D’abord, les trajets pendulaires entre le domicile et le travail, parfois très éloignés géographiquement, sont de plus en plus pénibles à cause de l’engorgement des routes et de la défaillance des transports publics, surtout en-dehors des grandes agglomérations. Cela amène nombre de salariés du tertiaire à remettre en question la nécessité de se rendre au bureau, pour réaliser des tâches qu’ils pourraient effectuer à distance et conduit à leur désengagement. Si le télétravail résout une partie du problème, tous n’ont pas les conditions de travail adéquates à domicile (présence d’autres personnes, exiguïté du lieu, connexion Internet inadaptée, isolement…), ce qui amène certains salariés à choisir le proxitravail, à savoir travailler à proximité de leur domicile, mais au sein d’ un espace de coworking. Par ailleurs, les indépendants et les petites entreprises y trouvent un cadre stimulant, adapté et pourvoyeur d’opportunités. Enfin, les artisans et artistes se laissent désormais séduire par des ateliers partagés, dans lesquels ils mutualisent du matériel et de l’outillage, apprennent de leurs pairs et trouvent des synergies avec d’autres métiers complémentaires aux leurs.
• Opportunité pour les entrepreneurs : Intégrer des espaces de travail collaboratifs, mais aussi repenser l’organisation du travail en fonction des besoins individuels et collectifs, permet de gagner en agilité. Cela peut également constituer un avantage concurrentiel pour attirer les talents, en particulier parmi les nouvelles générations, friandes de ces environnements de travail.
• Exemple concret : Le maillage aujourd’hui assez dense des tiers-lieux sur le territoire français permet à chaque professionnel de trouver chaussure à son pied, que ce soit en termes d’ambiance, de prix, de niveau de service ou de spécialité. Le marché est désormais suffisamment structuré pour que des plateformes de recherche en ligne permettent d’y trouver un lieu en fonction d’une multitude de critères très pointus.
• Limites : De nombreuses entreprises n’ont pas encore intégré ce modèle flexible dans leur stratégie de gestion des ressources humaines et dans leur stratégie foncière. Les tiers-lieux restent donc principalement occupés par des indépendants. D’autre part, nombre de ces lieux n’ont pas trouvé de modèle économique pérenne et sont donc dépendants de subventions, ce qui pourrait conduire à la disparition d’un nombre significatif d’entre eux.

Ces tendances « mainstream » sont autant de sujets incontournables dont vous entendrez forcément parler cette année. S’ils vous concernent, consacrez-leur le temps nécessaire pour les comprendre et mesurer leurs impacts sur votre activité, pour en faire des alliés. Si ce n’est pas le cas, passez votre chemin et découvrez dans la suite de l’article des tendances bien plus originales !

Les tendances qui sortent des sentiers battus

Ces tendances peuvent paraître anecdotiques, mais leur positionnement à contrepied peut justement constituer une opportunité pour les entrepreneurs à la recherche de niches. Je vous les fais découvrir à travers des expériences vécues.

Le « slow business » : Revenir à l’essentiel pour mieux réussir

La tendance du slow business invite les entrepreneurs à privilégier la qualité plutôt que la quantité, à ralentir la cadence pour ne pas s’épuiser et pour sortir d’une logique d’industrialisation.

Shinya Pain, boulangerie parisienne spécialisée dans le pain au levain naturel, a fait des émules dans cette profession, pourtant réputée pour ses horaires et ses cadences infernales : l’établissement n’est ouvert que 4 jours par semaine, pour 3 heures seulement, de 16h30 à 19h30. Et elle tourne bien ! Un exemple désormais suivi par des adeptes partout en France, comme Eva qui a ouvert Le Pain de 16h à Marseille : une manière de repenser ce métier, sous un jour plus compatible avec une vie personnelle.

Quel que soit le secteur concerné, la démarche est souvent plus globale, tournée vers le local et le bio. Elle porte des valeurs qui attirent des clients engagés dans une même démarche, porteuse de sens.

Le marché de la « détox digitale » : Lancer un projet… anti-tech !

Dans un monde saturé de notifications et de technologie omniprésente, certains projets se positionnent à contre-courant en offrant des solutions de « détox digitale ».

De nombreux secteurs se sont emparés de cette quête pour répondre aux attentes d’une population hyperconnectée qui cherche à se ménager des pauses. On peut citer les séjours d’éco tourisme qui proposent des sites à l’abri des ondes et des activités de reconnexion à soi et à la nature. Au sein même des grandes métropoles, les initiatives se multiplient pour inviter les clients à se déconnecter : à Paris, Le Bar Commun, les Bancs publics, la Plage, le Chacun sait ou encore le Social Bar organisent des soirées où les téléphones sont mis en consigne ou même interdits. Le propriétaire du restaurant Al Condominio à Vérone, en Italie, a pour sa part décidé d’offrir une bouteille de vin aux clients qui renonçaient à leur téléphone durant leur repas : ils seraient 90% à faire ce choix d’après le restaurateur.

Voilà une belle manière de renouer avec des ambiances chaleureuses, d’attirer une clientèle chez qui ces sujets résonnent déjà et d’y sensibiliser les autres clients.

Les expérimentations territoriales : Quand les acteurs locaux se réapproprient leur avenir

La centralisation à la française a encore de beaux jours devant elle. Cependant, les initiatives locales se multiplient pour redynamiser les territoires, les rendre plus autonomes et plus résilients et tenir compte de leurs spécificités.

Que ce soit les habitants, les associations, les collectivités locales, les entreprises implantées localement ou spécialisées dans ce type de projets, les exemples ne manquent pas. Souvent, les premiers à se lancer deviennent des sources d’inspiration et viennent valider la faisabilité de projets parfois risqués et complexes. Citons le projet exemplaire mené à Tramayes, village de Saône-et-Loire, qui a lancé un réseau de chaleur au bois pour alimenter ses bâtiments municipaux et une partie des logements de la commune. Malgré les difficultés techniques et administratives rencontrées, le projet a permis de se débarrasser du chauffage au fioul et de maîtriser les coûts énergétiques de la commune, avec des approvisionnements locaux à faible impact environnemental (écorçage des bois issus d’une scierie voisine). La Fédération Française des Trucs qui Marchent (FFTM) met d’ailleurs en lumière les initiatives portées par des élus locaux qui ont fait leur preuve sur le territoire et qui méritent d’être dupliquées partout en France.​ Dans un autre registre, Plateau Urbain occupe temporairement des friches dans l’attente que des projets de réhabilitation soient entrepris : cela permet de faire vivre un lieu inutilisé pendant quelques années, optimisant ainsi le foncier disponible et permettant d’héberger à des tarifs abordables tant des habitants que des entreprises ou associations, dans des zones sous tension immobilière.

S’intéresser à ces projets de territoire, c’est potentiellement en devenir partenaire, s’intégrer à leur chaîne de valeur et contribuer à une dynamique propice à l’émergence et à la pérennisation de projets, dans une logique de cercle vertueux.

Le concept du pop-up : Quand l’éphémère se fait exclusif

Le concept du pop-up est de proposer une offre sur un temps limité. C’est une expérience qui se veut unique, créative et inattendue.

Depuis quelques années, on voit fleurir des pop-up stores : des boutiques éphémères qui ouvrent pour quelques semaines ou quelques mois. Dans certains cas, il s’agit avant tout d’une opération orchestrée par une grande marque pour créer l’événement, comme Lancôme qui promettait une expérience inoubliable dans son Idôle House, ouverte pour 3 jours seulement début février au coeur de Paris : le lieu est alors choisi avec soin pour son caractère emblématique, son histoire ou son emplacement. Dans d’autres cas, une jeune entreprise investit un lieu pour tester son concept, parfois innovant : certaines villes proposent ainsi des locaux pour y installer des boutiques à l’essai. En cas de validation, le commerce se déplace généralement dans un local plus durable après quelques mois et laisse place au projet suivant. Le concept du pop-up rend parfois la frontière entre projet entrepreneurial et performance artistique bien ténue : c’est le cas des pop-up dinners, devenus la coqueluche des influenceurs qui se battent pour y avoir leur place, tant ils sont rares et sélectifs. Ils ont lieu à chaque fois dans un lieu différent et insolite, souvent détourné de son usage habituel, et font l’objet d’un menu unique, préparé par un grand chef. Parfois, le dîner est thématique et complété par un happening culturel (exposition, spectacle vivant…).

Bien sûr, la prestation se doit d’offrir un véritable effet Wahou et chaque hôte doit se sentir ultra privilégié et bien entouré. Autant dire que si vous n’avez aucun réseau, pas la peine d’envisager de vous lancer dans un tel projet.

Les « businesses de l’échec » : Créer une entreprise autour du partage d’échecs et d’erreurs pour apprendre à rebondir

Certains entrepreneurs mettent en avant l’échec comme un outil de développement personnel et professionnel et… en font leur gagne-pain.

Les infopreneurs se régalent de la notion d’échec : c’est à celui qui aura vécu la faillite la plus retentissante et qui s’en sera relevé, à celle qui vantera tous les apprentissages tirés de ses erreurs. Que ce soit sur LinkedIn, Youtube ou dans les catalogues de formation en ligne, l’offre est pléthorique. Par ailleurs, la plupart des parcours entrepreneuriaux sont jalonnés d’échecs, où seule la persévérance conduit finalement au succès. JK Rowling est un modèle du genre, avec son manuscrit de Harry Potter refusé par des dizaines de maisons d’édition et qui a pourtant persévéré. Des entrepreneurs à succès comme Marc Simoncini ne sont pas non plus exempts d’échecs, comme le démontre la récente liquidation d’Angell, son vélo urbain électrique.

Disposer de retours d’expérience de pairs est indéniablement utile lorsqu’on crée et lorsqu’on gère une entreprise : c’est une façon d’éviter certains écueils commis par d’autres et de se sentir moins seul face aux difficultés. Mais c’est à mon sens la multiplicité des sources d’information qui en fait la valeur : s’appuyer sur un seul témoignage reviendrait à considérer que chaque parcours entrepreneurial est identique et ce n’est évidemment pas le cas. Chaque parcours est unique.

Ces tendances décalées offrent aux entrepreneurs une manière originale et créative de se démarquer. En surfant sur des concepts nouveaux, inattendus ou même farfelus, ils s’adressent à des marchés de niche, avec des propositions de valeur uniques. Alors, pourquoi ne pas trouver la vôtre ? Le monde de l’entrepreneuriat n’a jamais été aussi vaste, et chaque idée, aussi étrange soit-elle, peut devenir un succès.

Conclusion

Tandis que certaines tendances se confirment en 2025 comme des incontournables, d’autres, encore en germination, pourraient bien se révéler des leviers d’innovation majeurs. En explorant ces signaux faibles, vous aurez la possibilité de prendre de l’avance et de saisir des niches encore inexplorées. À vous de choisir celles qui correspondent le mieux à vos valeurs, à vos ressources et à votre marché. Ne vous laissez pas aveugler par les effets de mode : concentrez-vous sur ce qui apportera une véritable valeur ajoutée à votre entreprise, dans la durée.

Gardez aussi à l’esprit que vous ne pouvez pas vous tenir au courant de tout, tout le temps. Certains tendances vont nécessairement vous échapper : ce n’est pas dramatique. D’abord parce que certaines n’auront aucun impact sur votre activité, ensuite parce qu’il est toujours temps de prendre le train en marche : entre l’émergence d’une tendance et son appropriation par les acteurs d’un marché, il se passe souvent un temps certain. Ne vous laissez pas contaminer par le FOMO (Fear Of Missing Out) : la peur de passer à côté d’une information, d’un contact, d’un événement, d’une tendance… pourtant à portée de main, a noyauté nos cerveaux depuis l’avènement du smartphone. Elle joue avec nos nerfs et renforce notre part de hamster dans sa roue. Mettez cette peur de côté : vous raterez des choses, mais ce n’est pas grave.

L’essentiel est de prendre le temps, ponctuellement, de contempler votre activité avec distance et de vous poser la question des nouveautés que vous auriez intérêt à investiguer pour les intégrer, éventuellement, à vos pratiques. Si vous n’avez pas le temps de réaliser ce travail de veille, abonnez-vous à ma newsletter pour garder un pied dans des réflexions entrepreneuriales parfois métaphysiques, souvent concrètes : je vous ferai gagner du temps !